dimanche 6 mars 2016

L'Afrique du Sud post-apartheid



C’est le 30 juin 1991 que la politique de l’Apartheid fut abolie par le Parti Nationaliste en Afrique du Sud.
Le 27 avril 1994, Nelson Mandela est élu président de la république d’Afrique du Sud. Pour la première fois, les individus catégorisés comme « non-blancs » ont l’autorisation d’aller voter. Nelson Mandela représente le leader de la lutte contre l’Apartheid  en tant que chef de l’ANC, et récolte donc sans surprise une majorité écrasante. Lors de ces élections, les sud-africains sont plus de 23 millions à aller voter.
Lors de son discours d’investiture, Nelson Mandela déclare qu’il souhaite que « ce magnifique pays qu’est l’Afrique du Sud, ne connaisse plus jamais l’oppression des uns par rapport aux autres, ni ne souffre de l’indignité d’être les pestiférés du monde ».
Seulement, malgré l’abolition de l’Apartheid et l’élection de Nelson Mandela, les inégalités subsistent dans ce pays marqué par la ségrégation sociale depuis tant d’années. Si le pouvoir est désormais entre les mains de l’ANC, Nelson Mandela connaîtra de grandes difficultés à construire sa « nation arc-en-ciel ».
En effet, si ce dernier souhaite rétablir l’égalité et faire en sorte que sa population, noire, blanche ou métisse vive en harmonie et en collectivité, la plupart des personnes ayant voter pour lui n’attende qu’une seule chose : que les non-blancs, après avoir été opprimés et torturés pendant toutes ces années, reprennent le pouvoir et dirigent le pays.
Nelson Mandela déclarait alors que le pardon apaise les âmes, et que pour construire une république unie et solidaire, ses frères et camarades se devaient de pardonner ceux qui les ont opprimés.
Au delà de cette dimension philosophique, un autre problème s’est alors posé : l’armée, la police et l’économie étaient toujours contrôlées par les Blancs, et leurs tourner le dos auraient rendus l’objectif de Mandela encore plus difficile. Mais comment réussir à bâtir une nation ou chacun vit en harmonie avec son prochain lorsque la majorité du pays fut martyrisée pendant des années, que ces derniers ne semblent pas près à pardonnés leurs opprimeurs et que ceux-ci ne semble pas non plus près à renoncer à leurs privilèges ?
L’Afrique du Sud rentre alors dans ce que l’on appelle l’ère « post-apartheid ». Car même si cette politique fut abolie, la mémoire des sud-africains restera à jamais marquée par cette sombre époque qui dura presque un demi-siècle.


                                    Nelson Mandela lors de son discours d’investiture, 1994




Cette période de l’Apartheid a inspiré de nombreux auteurs, écrivains et musiciens, qui ont, par le biais de l’art dénoncer ou approuver cette politique. Son abolition n’a pourtant pas arrêter cette inspiration : l’Afrique du Sud de Nelson Mandela et sa période d’après-apartheid continuent à susciter l’intérêt. Nous nous intéresserons donc à la manière dont cette période est représentée, de manière fictive (dans les films, les livres) ou réelle (documentaire, articles).


             La première œuvre sur laquelle nous nous pencherons est le film « Invictus », réalisé par Clint Eastwood et sorti le 13 janvier 2010.


Inspiré du livre « Déjouer l’ennemi : Nelson Mandela et le jeu qui a sauvé une nation » de J. Carlin, ce film retrace l’histoire du combat politique de Nelson Mandela, visant à réunifier sa nation. Incarné par Morgan Freeman, Nelson Mandela, à travers la Coupe du Monde de rugby qui s’est tenue en Afrique du Sud en 1995, souhaite regrouper son pays autour d’une équipe, autour d’un intérêt commun. Les Springboks (nom de l’équipe nationale de rugby) ne sont exclusivement soutenus pas les sud-africains blancs. En effet, le rugby est alors un sport très populaire chez les « Blancs » tandis que les noirs y préfèrent le football, et supportent n’importe quelle équipe qui affronte les Springboks. Ces derniers représentent l’apartheid en puissance, l’équipe est presque exclusivement composée de blancs et elle est soutenue par les grands dirigeants de l’Apartheid. Ce film et donc inspiré du roman de John Carlin, auteur sud-africain qui publia ce roman à a suite de nombreux entretiens avec Nelson Mandela.
L’histoire du film, bien qu’inspirée de faits réels est tout de même romancée et enjolivée. En effet, le début du film montre une république sud-africaine divisée : Nelson Mandela accède au pouvoir, mais la plupart des membres du gouvernement démissionnent, refusant de travailler avec lui. Son entourage refuse également de travailler avec les « Blancs », et lors de ses premières apparitions publiques, il est massivement hué.
 La première scène du film dévoile deux terrains de sport, séparé par une route. D’un coté, un groupe de jeunes blancs jouent au rugby, leur terrain est propre, bien tondu et bordé d’une haute palissade en acier.  Les jeunes portent l’uniforme de leurs équipes. De l’autre coté de la route, sur un terrain à l’abandon, un groupe de jeunes garçons noirs jouent au football. Leurs vêtements sont misérables. Ils sont donc séparés par une route, sur laquelle passe la voiture de Nelson Mandela, le jour de son élection. Il est escorté par des voitures de police. Lorsque le convoi présidentiel passe, la bande de jeunes garçons noirs l’acclament. De  l’autre coté de la route, l’entraineur de rugby déclare « Souvenez-vous de ce jour ou nous avons laisser notre pays aux chiens. ». Cette scène décrit avec exactitude l’atmosphère dans laquelle fut élu Nelson Mandela : un pays divisé, ou la haine et la rancoeurs des uns envers les autres s’accroit et ou les inégalités sociales sont plus fortes que jamais.
Nelson Mandela fait de la Coupe du Monde de rugby une affaire personnelle : il estime que cette équipe des Springboks incarnera la nouvelle Afrique du Sud. Avec l’aide du capitaine et de l’équipe, qui fut quelque peu réticente au début, Nelson Mandela popularise l’équipe : ils rendent visite aux enfants des townships et s’entrainent dur afin de redresser le niveau de l’équipe. Leur triomphe pendant la Coupe du Monde dépasse non seulement les attentes de certains mais réussit également à réunifier la nation. Les sud-africains possèdent un intérêt commun et s’investissent tous pour la même cause. Le pari est donc gagné pour Nelson Mandela.
Seulement, ce film n’est en réalité qu’une fiction, et bien qu’inspirée d’une histoire vraie, l’histoire est, comme énoncé précédemment, bien évidemment enjolivée. Car si la victoire des Springboks a surement permit à la nation arc-en-ciel de s’unifier quelque temps, les inégalités et la rancoeurs ne se sont pas envolées pour autant.

      http://www.dailymotion.com/video/x2jlnk8
Plus de vingt ans après la fin de l’apartheid, l’Afrique du Sud reste marquée par cette division raciale.  En effet, Nelson Mandela a représenté à lui seul le symbole de la lutte contre l’Apartheid, et son arrivée au pouvoir en a réellement marqué la fin. C’est pour cela que l’Afrique du Sud est représentée comme libérée dans les œuvres qui racontent sa vie et son arrivé au pouvoir. Seulement, la réalité sud-africaine est toute autre.
Dans ce reportage réalisé en 2014 par Stéphanie Lammoré et diffusé sur Arte, plusieurs jeunes sud-africains racontent leur histoire et leur quotidien dans l’Afrique du Sud aujourd’hui.
Le premier jeune à apparaitre à l’écran se nomme Tshikota. Il apparait d’abord à la radio, sous son pseudonyme « Washy le poète ». Il vient du township d’Alexandra, situé au nord de Johannesburg. Tshikota est un jeune homme noir, et il décrit son quartier comme un endroit ou les jeunes « sont poussés vers la drogue, vers la maladie et à ne plus aller à l’école ». Pour lui, le premier problème des jeunes des townships, est qu’il ne connaisse pas la chance de grandir auprès de leurs parents. En effet, à Alexandra, le travail se fait rare, et la plupart des mères se voient dans ‘obligation de travailler comme domestiques à Johannesburg, dans les familles bourgeoises. Tshikota ne connait pas son père, et il déclare que son seule père a été Nelson Mandela, que c’est ainsi que les jeunes le voient ici : comme le père de leurs patrie. Il est un fervent militant de l’ANC. Pour lui, c’est seulement en continuant à voter dans la continuité des idées de Nelson Mandela que l’Afrique du Sud pourra dépasser ses problèmes, qu’ils soient économiques ou sociaux. Il revendique sa liberté, mais annonce « Pour moi, la liberté à deux sens. Si la liberté représente le fait de pouvoir lutter pour ses idées et de les exprimer, alors oui, je me considère comme un home libre. Mais si la liberté est de posséder un toit, de pouvoir manger à sa fin, d’accéder aux études que je souhaite et de trouver du travail, alors non, je ne me considère par comme un home libre. »




                                                             Township d’Alexandra

Plus de 25% de la population sud-africaine est aujourd’hui au chômage, mais il touche principalement les personnes de couleur noire. L‘économie reste majoritairement contrôlée par les « Blancs ». Le président actuel de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma, a trempé dans de nombreuses affaires de corruption, et bon nombre de sud-africains disent se sentir trahis par l’ANC.
Un nouveau parti monte en flèche : il s’agit de l’EFF, Economic Freedom Fighters (Combatants de la Libérté Economique). Pour eux, l’Afrique du Sud reste touchée par la pauvreté et les chômage car l’économie est contrôlée par une minorité de la population.
Le deuxième jeune présenté par le reportage entre en scène : il s’agit également d’un jeune home noir, mais qui lui soutient l’EFF. Il déclare : « Frantz Fanon (nb. Psychiatre et essayiste français fortement impliqué dans la lutte contre l’oppression et er qui a aussi écrit sur les conséquences psychologique de la colonisation/décolonisation) a dit que chaque génération doit, à travers une relative obscurité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir. Dans notre génération, nous avons trouver notre mission : obtenir la liberté économique de notre vivant. Voilà ml mission qu’on a identifiée et qu’on s’est fixée. » Le combat de personnes de couleurs se penchent aujourd’hui sur d’autre horizons. Ils ont obtenus les mêmes droits civiques et les mêmes libertés que les Blancs, mais la société sud-africaine reste tout de même fracturée socialement. Le pouvoir économique et l’accès aux études supérieures reste essentiellement réservés aux personnes blanches.
Le combat fait donc rage entre l’ANC, parti symbolique de Nelson Mandela, mais qui pour certains n’a pas su tenir ses promesses et est aujourd’hui corrompu, et l’EFF, pour qui la répartition des richesses doit se faire par l’État, car malgré la fin de l’Apartheid, les grands propriétaires terriens restent les blancs et l’économie reste fermée aux personnes de couleurs.


Streetart dans les rues de Johannesburg 


Rebecca a 21 ans, elle est étudiante à l’université du Cap. Pour elle, il est clair que les inégalités subsistent en Afrique du Sud. Issue d’une famille aisée, elle déclare « qu’il est difficile d’être privilégié dans ce pays, car tout le monde ne s sent pas libre et à force de parler avec des Noirs, je me rends compte qu’il est difficile de pardonner : l’Apartheid a encore des répercussions aujourd’hui . ».
L’Apartheid ayant pris fin assez récemment, l’Afrique du Sud se reconstruit aujourd’hui peu à peu.
L’arrivée de Nelson Mandela au pouvoir a permis de redonner de l’espoir à tous les sud-africains, et c’est pour cela que l’Afrique du Sud est représentée de manière assez utopique dans Invictus. Elle est présentée comme réunifiée et solide.
Seulement, comme il a été possible de l’observer à travers le reportage de Stéphanie Lammoré, la nation arc-en-ciel reste marquée par la division raciale, et les rancoeurs des uns envers les autres ne s’estompent pas. La mort de Nelson Mandela a énormément affecté le pays, lui qui était considéré comme le père de cette patrie.
Des combats différents se créent, les uns se battant pour obtenir ce que les autres ne veulent pas céder.
Et malgré l’abolition de l’Apartheid et des avancées importants dans les droits et les libertés des Noirs, la société sud-africaine reste extrêmement marquée par cette sombre période.




La Fin de l'apartheid

En Afrique du Sud, l’année 1973 avait vu une première grande vague de grèves défier le régime de l’apartheid. Si ces grèves portaient sur les salaires elles prenaient aussitôt un caractère politique, les syndicats noirs indépendants étant illégaux et tout mouvement étant du coup dirigé contre la dictature. Le pays connut par la suite plusieurs vagues de grèves générales, notamment de 1984 à 1986. Le gouvernement de l’apartheid fut contraint de recourir à l’état d’urgence, mais la bourgeoisie n’en avait pas moins saisi qu’elle devrait faire des concessions. Le régime de l’apartheid était condamné.
En un petit nombre d’années, on a vu le Parti national au pouvoir, celui qui avait organisé un régime semi-fasciste pour imposer la suprématie blanche, le régime dit d’apartheid, décider de prendre contact avec le principal parti nationaliste noir, l’ANC, négocier puis sortir le leader de l’ANC de prison pour le porter à la présidence de l’Etat sud-africain. De Klerk, le dirigeant du Parti national, le parti de l’apartheid, a en Afrique du sud, l’une des dictatures les plus féroces du monde, a pris la tête d’un des changements politique et sociaux le plus impressionnants. Mais  Les espoirs déçus des indépendances, une population jeune sans aucune sympathie pour les classes dirigeantes corrompues et dégoûtantes et une population pauvre ayant une grande sympathie pour le combat des opprimés d’Afrique du sud offraient un grand nombre de possibilités d’extension d’une lutte explosive en Afrique du sud.
 Depuis juin 1976, les travailleurs et les opprimés d’Afrique du sud ont commencé à se faire craindre. En juin 1976, l’explosion de la jeunesse de Soweto ouvre une des périodes les plus explosives sur le terrain social et politique qu’ait connu l’Afrique du sud. Lors d'une manifestation La police tire sur les manifestants et tue un adolescent de treize ans. Ce meurtre déclenche la colère des jeunes écoliers auxquels se sont joints des chômeurs de ce ghetto le plus peuplé d’Afrique du sud, des emeutes éclatent et les Noirs mettent le feu aux bâtiments administratifs et à tout ce qui symbolise le pouvoir blanc.

La Photographie a été prise par un photographe sud africain nommé Sam Nzima née le 8 août 1934. Il travaillait au quotidien noir "The World" et fut envoyé pour couvrir l'évènement. Le lendemain de la publication de sa photo dans son Journal beaucoup de journaux mondiaux reprirent cette photo. La photo montre un jeune garçon nommé Mbuyisa Makhubo qui porte dans ces bras son amis Hector Pieterson blessé mortellement. A ses coté se trouve la soeur de Hector Pierterson. La Photo représente bien cet évènement et la violente répression dont étaient victime les élèves durant cette manifestation. En effet la base des émeutes de soweto vient du fait que l'afrikaans a été introduit dans l'enseignement au même niveau que l'Anglais. Soweto est une Banlieue de Johannesburg ou le 16 juin 1976 une manifestation a lieu principalement mené par des écoliers de soweto au total il étaient entre 10 000 et 20 000. Alors que les élèves défilaient pacifiquement, les cinquante policiers dépêchaient pour contenir la manifestation se mirent a tirer a balles réels pour disperser la foule au total ce jour-là 21 élèves sont abattus dont le premier est Hector Pierterson qui deviendra l'icône de ce soulèvement. Les conséquences sont terribles dans tous le pays d'autres banlieues se soulèvent des voitures sont incendiées et des affrontements ont lieux. Dans le mois qui suivent plus de 570 noirs sont tuées dans ces affrontements. Et au niveau international l'afrique se fait boycotter par de nombreux pays se qui rompt l'équilibre du pays et il sera difficile de retablir cet équilibre. En mémoire de cet journée le 16 juin en afrique du sud est la journée de la jeunesse et le 16 juin 2002 le musée Hector Piertersen est inauguré pour commémorer les évènements.


Né en décembre 1946, Steve Biko est un des leaders du mouvement Conscience noire. Il est très populaire auprès des populations noires et commence à se mettre les dirigeants du régime de l’apartheid sur le dos.
Assigné à résidence depuis fin 1973, il a interrompu ses études de médecine à l’université du Natal. Au moment de son arrestation, il est sous le coup d’une mesure de « bannissement ». Autrement dit, il est interdit de parole publique et ne doit pas rencontrer plus d’une personne à la fois.
À plusieurs reprises déjà, Biko a fait l’objet d’interpellations, jusque-là sans conséquence majeure. C’est pourquoi, lorsqu’il est arrêté en ce mois d’août 1977, sa famille ne s’inquiète pas outre mesure. Même si, cette fois, Biko est incarcéré à la prison de Port Elizabeth réputée pour la brutalité de ses gardiens. On y redoute surtout les méthodes d’un certain major Snyman.
Le 6 septembre, en début de matinée, Biko entre en salle d’interrogatoire. Il est encore en possession de tous ses moyens. Le fameux major Snyman et son équipe le « questionnent » . Biko a Sans aucun doute était frappé car Il porte à la tête des blessures profondes. Il est dans un état semi-comateux. C’est dans cet état, nu, recouvert d’une couverture, qu’il est jeté à l’arrière d’une Land Rover et transféré à la prison de Pretoria. Pas une fois durant les 1 000 kilomètres de route, on ne lui donne à boire. Le 12 septembre, il succombe à un traumatisme crânien ayant entraîné des lésions cérébrales et des complications rénales.Dans un laconique communiqué, James Kruger, ministre sud-africain de la Justice, affirme que Biko est décédé des suites d’une grève de la faim entamée le 5 septembre. L’hypothèse est si peu vraisemblable que les autorités en présentent une autre – il souffrait d’une maladie des reins -, puis une troisième : « Biko est mort des suites de blessures qu’il s’est faites en se débattant entre les mains des policiers. »
Le 25 septembre, le militant antiapartheid est porté en terre dans le cimetière de Ginsberg, situé dans le faubourg noir de King William’s Town. Une foule de vingt mille personnes chante l’hymne nationaliste sud-africain. Lors de l’éloge funèbre, Desmond Tutu lance sa fameuse phrase : « Il y a des limites à ce qu’un peuple peut supporter. »
La presse d’opposition et les organisations non interdites obtiennent qu’une procédure judiciaire soit ouverte. L’autopsie établit que le traumatisme crânien a été provoqué par la forte pression d’un objet contondant. L’enquête, elle, débute le 14 novembre 1977. Trois semaines plus tard, le juge Marthinus Prins prononce un non-lieu en faveur des bourreaux de Biko. Cela montre a qu'elle point ce régime était cruel Steve Biko est battu a mort dans une prison et tous le monde sait que c'est les gardiens l'enquète le montre et pourtant  le juge abandonnent l'enquète ne faveur de ces meutriers.

A partir de 1981-82, il y a une recrudescence des affrontements en Afrique du sud. La Crise économique entraine des violences dans les townships. Des milliers de jeunes, des écoliers aux jeunes chômeurs, ne craignent plus de s’affronter aux forces de l’ordre et ces combats sont quotidiens. La révolte s’installe en permanence dans les townships et crée un climat insurrectionnel qui va bientôt être complété par la montée du militantisme et de la mobilisation dans la classe ouvrière, puis par le développement de luttes ouvrières d’ampleur.  Le militantisme ouvrier monte en flèche et se radicalise. Les syndicats d’ouvriers noirs, qui ne comptaient que 16.000 adhérents en 1969, passent de 223.000 en 1980 à 741.000 en 1983.
 Le régime tente  d’assouplir un peu les règles de l’apartheid, notamment grâce a la suppression de l'interdiction des mariages mixtes, ou la ségrégation dans les salles de théâtre. Malgré cela la Jeunesse ne se démobilise pas et l'ensemble de la population donne encore son soutien a l'encontre de l'apartheid. Des centaines, des milliers d’associations communautaires naissent dans les townships qui témoignent d’une montée du militantisme dans les milieux populaires. Certaines associations organisent le boycott des transports dont le prix augmente, d’autres organisent la grève des loyers des logements gérés par les municipalités.
La bourgeoisie inquiète de la montée ouvrière et populaire, cherche à trouver une issue politique qui intégrerait les nationalistes et les réformistes, en détournant le risque social. Les négociations de la grande bourgeoisie blanche sud africaine avec l’ANC débutent en 1985. Le 18 septembre 1985, une délégation d’hommes d’affaire blancs sud africains se rend en Zambie pour rencontrer la direction de l’ANC.
En juin 1986, la situation a tellement empiré que le gouvernement Botha est contraint de décréter l’Etat d’urgence. La répression qui s’abat alors est massive et féroce. Des organisations d’opposition jusque là tolérées sont interdites, leurs membres arrêtés, torturés, tués. Cependant, les grèves continuent de se multiplier.
Le 5 juillet 1989, le président Pieter Botha reçoit, dans sa résidence du Cap, Nelson Mandela, chef historique de l’ANC emprisonné depuis 1963, qui se prononce pour " une évolution pacifique de la situation ". Le 25 août 1989, Frederik De Klerk, nouveau président sud africain, confirme ses intentions réformistes : supprimer l’apartheid de façon négociée. Le 2 février 1990, le président sud africain Frederik De Klerk annonce devant le Parlement la légalisation des mouvements nationalistes noirs, dont le Congrès national africain (ANC), interdit depuis 1960, la libération des prisonniers politiques qui n’ont pas commis de violences, la fin de la censure et la suspension des exécutions capitales. Le 13 février 1990, parlant devant plus de cent mille personnes au stade de Soweto, à Johannesburg, Nelson Mandela multiplie les appels " au calme et à la discipline ".  Le 7 juin 1990, l’état d’urgence, instauré le 12 juin 1986, est levé, sauf dans la province du Natal, où se poursuivent des affrontements entre factions rivales dans les cités noires. Le 19, la loi abolissant, à partir du 15 octobre, la ségrégation raciale dans les lieux publics est votée par les députés.

Le film Cry Freedom (Le cri de la liberté) a été réalisé en 1987 par Richard Attenborough qui est un acteur, réalisateur et producteur britannique né en 1923.Le scénario du film a été écrit par John Briley à partir de deux livres Biko et Asking for trouble:autobiography of a banned journalist. L’auteur de ces livres était Donald Woods (né en 1933 et décédé en2001) qui était journaliste et rédacteur en chef d’un journal en Afrique du Sud et qui a été contraint, ainsi que sa famille, à s’enfuir de son pays et s’exiler en Angleterre pendant de nombreuses années suite à ses prises de position contre la politique d’apartheid menée par le gouvernement sud-Africain de l’époque et aussi suite à son amitié avec le leader noir Steve Biko.Le film se déroule à la fin des années 70 et est basé sur des évènements réels de la vie du leader noir Steve Biko . Il relate aussi l’amitié qui se crée entre celui-ci et le journaliste libéral Donald Woods qui, bien que opposé à la politique d’apartheid, au début ne partage pas complètement les idées de « Blackconsciousness »  la fierté de la conscience noire véhiculées par Steve et son mouvement mais qui finalement comprend sa position et adhère à ses idées après que Steve lui ait fait découvrir toute la réalité de la vie quotidienne imposée à la communauté noire par la politique d’apartheid qui règne en Afrique du Sud. Cry Freedom décrit très bien la discrimination, la corruption politique ainsi que les répercussions dela violence à cette époque en Afrique du Sud. Concernant les héros du film, il est banned. En effet Steve Biko ne doit pas sortir de son lieu de résidence, il est surveillé par la police, il ne peut pas être en présence de plus d’une personne à la fois. Cette mesure d’assignation à résidence est faite évidemment dans le but d’empêcher les leaders noirs de rassembler les foules et de les amener à manifester ou à se révolter pour dénoncer leur conditions de vie.Nous pouvons aussi apprécier dans ce film la force de conviction des propos tenus par Biko qui, on le sent, ont un grand impact sur Donald Woods. Biko a de grandes qualités d’orateur, comme le montre les phrases marquantes qu'il dit pendant le Film comme : “And you begin to think there’s something not quite right about your humanity, something to do with your blackness. Because no matter how dumb or smart a white child is, he’s born into that world. But you, the black child, smart or dumb, you’re born into this, and smart or dumb, you’ll die in it.”  D’ailleurs cella va changer la vie de Woods puisque celui-ci va être convaincu par les idées de Biko et devenir son ami. Lorsque Biko meurt, Woods refuse que le message de son ami soit passé sous silence de cette manière, il est lui aussi assigné à résidence et décide courageusement de s’échapper et de quitter l’Afrique du Sud afin de faire connaître l’histoire de Biko au monde entier. Depuis son lieu d’exil, Donald Woods, à travers ses livres et ses interventions médiatiques, a réussi à poursuivre son combat contre l’apartheid et ainsi à honorer la mémoire de son ami Steve Biko, il a été le premier citoyen privé à tenir un discours au Conseil de Sécurité des Nations Unies en 1978. Il est retourné vivre en Afrique du Sud en 1994 et a voté lors des premières élections multiraciales organisées dans le pays, il a été alors ovationné par la foule. En 1997, pour le vingtième anniversaire de la mort de Steve Biko, Woods était présent lors de l’inauguration d’une statue de Biko par Nelson Mandela. Sa femme et lui se sont beaucoup impliqués dans le projet du film Cry Freedom en travaillant de près avec les acteurs et les membres de l’équipe de tournage. L’égalité des personnes et la liberté d’expression restent toujours un sujet d’actualité à une époque où de nombreux actes racistes sont encore commis dans le monde et où des personnes sont encore réduites au silence ou emprisonnées pour leur opinion dans certains pays.

Les 26-29 avril 1994, les premières élections multiraciales mettent fin au régime de l’apartheid. Le Congrès national africain (ANC) de Nelson Mandela recueille 62,65 % des voix, soit 252 sièges sur 400, contre 20,39 % (82 sièges) au Parti national (PN) du président sortant, Frederik De Klerk, et 10,54 % (43 sièges) à l’Inkatha de Mangosuthu Buthelezi. Le 10 mai 1994, élu le 9 à la présidence de l’Etat par le Parlement, Nelson Mandela, est investi en présence de quarante-deux chefs d’Etat ou de gouvernement. Le 25, le Conseil de sécurité de l’ONU vote la levée de l’embargo imposé à l’Afrique du Sud.


L'Apartheid à partir de son instauration

Le 26 mai 1948, le parti National remporte la majorité des sièges du parlement (42 % des voix et 52 % des sièges). Le chef du parti National, Daniël Malan, devient Premier ministre et déclare vouloir «assurer la sécurité de la race blanche et de la civilisation chrétienne par le maintien honnête des principes de l'apartheid».
C'est ainsi que l'Afrique du Sud sombre sous le régime de l'apartheid, favorisant la supériorité blanche.
A partir de 1950, plusieurs lois sont promulguée et les sud africains seront séparés en plusieurs groupes : les Noirs, les Blancs, les Métisses et les Indiens.
En effet, l'objectif du régime de l'apartheid étant de séparer les personnes vivant sur le sol africain en différent groupe racial ou ethnique. Ceci visant à interdire tout contact entre Noirs et Blancs.
Les Blancs avaient beaucoup plus de droits et de privilèges que les autres "groupes". Les différentes lois montre l'injuste séparation des sud africains : port obligatoires de passeport pour les Noirs, ségrégation des lieux et des services publiques, réforme de l'éducation, code du travail en défaveur des Noirs...


En 1959, des régions sont spécialement délimitées pour les populations noires qui veulent devenir des États autonomes mais ces régions sont économiquement trop pauvres et ne peuvent devenir indépendantes.
Mais la frustration des Noirs et des autres groupes se laisse ressentir. L'ANC devient donc un de leur principal porte-parole. L'ANC ( Congrès National Africain) est un parti politique qui défend l'intérêt des Noirs. Nelson Mandela deviendra le président de l'ANC.
Le 21 mars 1960, des manifestants se réunissent devant le poste de police de Sharpeville pour protester contre les "pass" (passeport intérieur). La police étant dépassé par les évènements, ouvre le feu. On compte plus de 60 morts et 180 blessés. A la suite de cet événements l'état d'urgence et décrétée et l'ANC décide de prendre les armes.


A partir de 1963, la loi concernant les accès aux services et aux lieux publics devient obligatoire et se montre par des panneaux qui indique l'entrer "seulement pour les Blancs" ou "seulement pour les Noirs".
En juin 1955, 3000 délégués de l'ANC et d'autres de différents groupes anti-apartheid (ex: congrès des démocrates...) se réunissent et optent pour le Charte de la liberté, qui appelle à l'égalité des droits quelque soit la race.
156 personnes sont arrêtés et accusés, dont Nelson Mandela.
En 1961, la branche militaire de l'ANC (l’Umkhonto We Siswe) est fondée par N.Mandela et lance une campagne de sabotage. Les chefs de cette campagne sont arrêtés en juin 1963, dont Nelson Mandela fait parti et obtient prison à perpétuité.

Skin est un film britannico­sud­africain, sorti en 2008, réalisé par AnthonyFabian.Le film est adapté du livre "When she was white: The true story of a familydivided by race" de Judith Stone.Ce film est une histoire vrai qui retrace la vie d'une jeune fille noire née deparents blancs en Afrique du Sud pendant l'apartheid. Le film montre sa relation avec ses parents...Le film montre la vie qu'avait les gens de couleur sous le régime de l'apartheid et le jugement seulement par rapport à l'apparence.

 Nelson Mandela : Un long chemin vers la liberté est un film biographique britannico-sud-africain réalisé par Justin Chadwick, sorti en 2013. Le scénario du film a été créé sur la base du livre Un long chemin vers la liberté. Ce film raconte la vie de Nelson Mandela de son enfance à son mandat présidentiel, mais aussi l’histoire de l’Afrique du Sud. Le film a pour but de montrer au public l’histoire et les conséquences de l’Apartheid en Afrique du Sud.
Né et élevé à la campagne, dans la famille des Thembus, Nelson Mandela gagne Johannesburg où il va ouvrir le premier cabinet d’avocats Noirs et devenir un des leaders de l’ANC (African National Congress). Son arrestation le sépare de Winnie, l’amour de sa vie qui le soutiendra pendant ses longues années de captivité et deviendra à son tour une des figures actives de l’ANC. À travers la clandestinité, la lutte armée, la prison, sa vie est liée à son combat pour la liberté. Faisant de lui l’homme clef pour sortir son pays des quarante longues années d’Apartheid, il sera le premier Président de la République d’Afrique du Sud élu démocratiquement.Le film est basé sur des évènements réels de la vie du leader Noir et de son pays. Un long chemin vers la liberté décrit très bien la discrimination, la corruption politique, ainsi que les répercussions de la violence à cette époque en Afrique du Sud.

Malgré sa détention, le combat pour l’égalité des races a continué.Nous pouvons donc dire que l’Apartheid fut l’un des mouvements de ségrégation raciale les plus important de l’histoire du monde.De nombreux massacres Humains eurent lieu pendant cette période ainsi que de nombreux changements au sein du gouvernement. Ce fut après de nombreuses années et un long combat contre ce système que Nelson Mandela, l’ANC, et le président Frederick De Klerk réussirent à abolir l’Apartheid.Le 27 avril 1994 est une date mémorable pour tous les Sud-Africains. En effet, c’est le jour où Nelson Mandela, le prisonnier politique le plus connu du pays, ainsi que toutes les personnes Noires et Métisses du pays votèrent pour la première fois de leur vie. Cet événement prouvera que l’Afrique du Sud a changé, évolué et que la couleur de la peau n’est plus perçue comme un critère de classification au sein du gouvernement. Les lois s’appliquent désormais à tous les Hommes, qu’ils soient Blancs, Noirs ou Métisses.Ainsi les discussions, les révoltes et les 27 longues années de détention de Nelson Mandela auront servie à l’abolition de l’Apartheid.



Drum magazine était un magazine mensuel sud-africain des années 1950. Ce magazine était dirigé au lecteur noir et existait durant l’apartheid. Elle a été créée en 1951 par Bob Cris et Jim Bailey. Elle reposait sur des différents thèmes, de thèmes joyeux, de divertissement, de musique…
Contrairement à la situation actuelle en Afrique du Sud, le magazine gardait un aspect joyeux de leur communauté. Comme on peut observer sur les couvertures de magazine ci-dessus. Il diffusait leur goût de musique, de danse et de mode. Ainsi ce magazine célébrait la culture africaine et lui donnait de l'importance. Drum se nommait à l’origine Africain Drums.
Ce magazine a marqué un point important dans la vie des noirs pendant l’apartheid. En dehors des règles et la supériorité des blanc, ce magazine se consacré à la vie quotidienne des noirs dans un temps où la vie des noirs était de peu d’importance dans les magazines écrit par les blancs.

Jürgen Schadeberg un photographe allemand a voyagé dans les années 50 dans l’Afrique du sud et travaillait pour le magazine Drums. Ce magazine étant écrit par les noirs, il était le seul blanc à y travailler, or l’atmosphère y était bonne.

L'ère prè-apartheid

L’ère de l’apartheid a marqué une période importante dans l’histoire de l’Afrique du Sud. Elle s'est déroulée lors de la deuxième partie du 20ème siècle. Mais comment cette politique dite de « développement séparé » s'est-elle installée en Afrique du Sud ? L’Afrique du Sud connait quatre grandes parties dans son histoire. L’ère précoloniale, l’ère coloniale, l’ère postcoloniale et l’apartheid.
On retrouve plusieurs différents groupes ethniques en Afrique du Sud comme le peuple Khoïkhoï qui a voyagé du nord de l’Afrique au sud de l’Afrique. C’est seulement à partir du 17ème siècle que les premiers européens colonisèrent l’Afrique du Sud.
Les portugais étaient les premiers européens à avoir colonisé l'Afrique du Sud, mais ces derniers ne sont pas restés longtemps sur ce territoire. En 1652, les hollandais s'installent à la baie de la table, qui de nos jours est une baie formée du littoral de la ville de cape. La raison pour laquelle les hollandais avaient colonisé l'Afrique du Sud et que ce territoire leurs facilitaient le commerce avec l'Inde. En effet, cette nouvelle Colonie leurs permettaient de prendre une pause du long trajet entre l'Europe et l'Asie et de stocker plus de nourriture. Cette base permanente des hollandais leur a donné la possibilité de coloniser plus de territoires dans le nord et l’est vers les Khoïkhoï. Les hollandais ont développé la langue afrikaans qui signifie africain en néerlandais. Les hollandais vivant en Afrique du sud se nommaient donc les Afrikaners ou les Boers.



Lorsque les anglais sont apparus sur la côte de l’Afrique du Sud ils ont rapidement remarqué l’avantage d'avoir une cape. Ce territoire leur a permis de contrôler la marchandise entre l’Europe et l’Inde. De plus, la découverte en 1868 de diamants et celle de l'or en 1886 sur le territoire de l’Afrique du Sud étaient favorables pour leur économie.  C'est en 1806 que les anglais accèdent au pouvoir sur ces territoires au détriment des Boers. Ainsi vers 1814, l’Afrique du Sud est connu en tant que colonisation anglaise. La langue officielle devint l’anglais en 1828. Les Boers pas ravies par cette décision commencèrent à se révolter. Ces derniers voulaient leur indépendance contre l’empire britannique. Ils migrèrent donc de plus en plus vers le nord-est de l’Afrique, où ils formèrent la République Sud-Africaine du Transvaal ainsi qu'un autre groupe l’état libre d’orange.

C’est vers la fin du 19ème siècle qu'avait commencé la guerre entre les Boers et les anglais. La première guerre débuta le 20 décembre 1880 et pris fin le 23 mars 1881. Cette première guerre fut la victoire des républiques Boers. La deuxième guerre se déroula entre le 11 octobre 1899 et le 31 mai 1902. Or, cette guerre qui fut plus décisive, se termina avec la victoire de l’empire britannique. Par conséquent, les Boers ont dû se rendre et perdirent leur indépendance. Ainsi, ils devaient intégrer l’empire britannique sinon ils étaient envoyés dans des camps de concentration. Cette guerre fut la fin officielle de la République des Boers. Ils devaient signer en mai 1902 le traité de Vereeniging. L’empire britannique contrôlait donc la plupart des colonies de l’Afrique du Sud. Après la perte des Boers les anglais leur accordèrent un gouvernement, de l’argent pour la reconstruction de leur pays et ils avaient le droit de garder la langue : l'afrikaans. On les appelle afrikaners.  En 1910 les anglais établirent l’Union de l’Afrique du Sud qui réunissait toutes les colonies. Pour que cette union soit dirigeable les anglais remarquèrent qu’ils avaient besoins de l'aide des Afrikaners. Ils créèrent alors ensemble un compromis qui aura pour conséquence la surpuissance des blancs contre les noirs dans le futur.

Lors de la première élection Louis Bertha, ancien commandent Boers, devint chef du Partie sud-africains. L’Afrique du Sud était donc gouverné par un blanc. Après la fondation de l’union sud-africains les noirs et métis ont été séparé de la vie politique, même si à ce temps deux tiers de la population sud-africaines n'était pas blanche. Les noirs seront de moins en moins puissant ce qui résulte à des inégalités de pouvoirs.

Même si l’apartheid n’existait pas encore dans cette période certaines lois plus favorables pour les blancs que pour les noirs commencèrent à apparaitre. Des territoires spéciaux étaient réservés qu’aux noirs, qu'on appelait « réserve ». Ces territoires représentaient 7% du pays tandis que les noirs représentaient deux tiers de la population. Elle fait partie de la loi de propriété, créé en 1913. Une autre loi a été mise en place et qui obligeait seulement aux noirs de recevoir des salaires plus bas. Ainsi, seuls les blancs pouvaient recevoir des emplois qui donnaient des salaires hauts. Un droit mis en place en 1923 contrôlait combien de fois un noir pouvait aller en ville. Ainsi, on voit apparaitre une inégalité entre les droits conférer aux blancs et ceux aux noirs. Ces derniers étaient moins privilégiés dans la société de l'Afrique du Sud.


Comment l'apartheid est-il représenté médiatiquement et artistiquement depuis son instauration à nos jours ?

Nous allons vous présenter aujourd'hui notre TPE, réalisé par Charlie Funke, Noémie Helvig, Juliette Hautau et Hunter Riebe. Nous sommes tous les quatre élèves de 1ère ES. 
Nous nous sommes penchés sur la manière dont l'apartheid fut représenté médiatiquement et artistiquement depuis son instauration jusqu'à nos jours. Pour cela, nous avons divisé l'histoire de l'apartheid en quatre parties, 
Nous commencerons donc par la période qui a précéder l'apartheid, puis l'apartheid à partir de son instauration avant de se pencher sur la période de la fin de l'apartheid et enfin sur l'Afrique du Sud post-apartheid, et sur les conséquences que celui-ci eut sur la société sud-africaine contemporaine.